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Fatiguée d’attendre, je suis partie
Il me donne les clés de chez lui mais il ne veut pas passer du temps avec moi. Amour perdu de l'adolescence, M.C., avait rencontré ou était très occupé avec une autre femme ; une fois de plus, j’étais venue de très loin dans ce pays. Mais M.C. était très occupé avec cette femme pour s’occuper de moi. J'attendais et attendais, mais il n'était pas vraiment intéressé, il faisait semblant d’être une bonne personne, mais il n'était pas intéressé. Il y avait aussi A. qui avait un atelier de céramique dans un appartement, et je parlais aussi avec P. qui était bien. Mais j'étais une fois de plus une « vagabonde». Quand je me sentais fatiguée d’attendre que M.C. m’aime, c’était déjà l’heure de partir, de faire une valise. Tout précipitamment, sans prendre le temps pour moi. J’essaie de prendre des photos de quelque chose mais j’ai failli perdre mon porte-monnaie. J’entre dans un magasin pour acheter des tortillas de maseca* et le vendeur ne veut pas me les vendre. Je suis en retard et je ne sais pas l’heure de mon départ. Je rentre ensuite dans un magasin où il y a des jolies choses. La maison de poupées a des bâtonnets en plastique et céramique. Ils en ont commandé 10, G. est la créatrice (je suis une perdante je pense). Et ensuite V. et J. se sont retrouvés pour faire des sopaipillas**. Et je songe à y aller pour l'anniversaire du décès de mon père, le décès de mon père, son absence, vivre sans le voir me fait mal. 02.05.07
*nuriture traditionelle mexicaine de farine de maiz.
**nuriture traditionelle chilenne a la base de farine de blé et de citrouille.